1, chapitre 2, 2a - La louange

Publié le par Monique G. / La grâce de l'Unité

Le désert du Néguev
Le désert du Néguev

Le désert du Néguev

Chapitre précédent : Le réveil, l'ange-gardien et son protégé

Chers amis, lecteur, lectrice,

Être présents à la présence de Dieu dans sa création et ses créatures, c'est une richesse sans prix. Sur ce rocher suspendu dans le désert, à proximité de l'auberge de Mitzpe Ramon, nous vous invitons comme chacun d'entre nous, à vous abreuver du silence intérieur devant cette vaste étendue du désert du Néguev… Ensemble reprenons notre vécu sur ce roc, roc du Christ :

"Après ses directives, sous l’impulsion du Padre, nous entrons dans le silence. Il nous invite à pénétrer dans la profondeur de notre cœur. De notre bouche sort la louange nous menant dans le monde de l’invisible. Au travers de ce paysage grandiose, nous communions à sa beauté. Cette union visite l’âme et le cœur dans une réalité vivante et vivifiante. Elle ne se comprend pas par l’intellect. Tant que cette expérience hors norme n’a pas été vécue de l’intérieur, il est délicat d’en témoigner. C’est un chemin à parcourir, chacun vit le sien. En esprit, nous nous élevons vers les saints. Ceux-ci n’ont pas été épargnés de moments douloureux, bien au contraire. Leur foi a été un rempart et ils ont affronté leurs souffrances en les offrant en sacrifice. Par ce dépouillement, certains ont aimé Dieu jusqu’au don de leur vie. Ils ont été signes de la gloire de Dieu. Pour accéder à la sainteté, l’Homme doit s’ouvrir à la grâce, se laisser envahir. Vivre d’espérance, s’établir dans la confiance nous ouvre à un nouveau regard. Je me tourne vers l’essentiel et je rends grâce à Dieu pour sa création. L’amour de Dieu nous conduit à la communion des saints. La foi dans le secret du cœur, est différente pour chacun. Les uns en vivent, d’autres l’ignorent. Certains s’interrogent, creusent en leur for intérieur et avancent à leur rythme. D’autres ont commencé à boire à la source de la Parole et en sont assoiffés. Certains y consacrent du temps et se nourrissent de la Parole vivante et vivifiante. Elle les restaure. Ils la goûtent, l’intériorisent. Sa manducation s’assimile à l’incorporation de la nourriture. En cuisine, l’odeur d’un plat en préparation éveille les papilles. Dès qu’il est prêt à être dégusté, les convives peuvent être attirés par sa présentation plus ou moins raffinée, colorée. Lorsqu’une portion de cette préparation est dans l’assiette, ils peuvent la porter à leurs lèvres et apprécier ou non sa suavité. Celle-ci varie selon les éléments utilisés pour élaborer le plat. Le mariage des différents sens, odeur, goût, vue, se fait dans une bouchée agréable au palais. Chacun la mastique, l’imprègne d’eau ou de salive ou de vin, selon son goût. Bien incorporée, elle glisse en nourrissant l’être. Elle donne les nutriments essentiels pour un bon équilibre de notre corps. Pour l’apprécier, il vaut mieux en prendre peu à la fois. Pour les Écritures, similaires à de la nourriture spirituelle, le même procédé se vit. La boisson est l’Eau vive et la bouchée, la Parole. L’Eau vive imprègne la Parole. Tel le gourmet en prenant peu, la Parole reçue même en petite quantité est fructueuse. Poursuivre son petit bonhomme de chemin est souvent préférable aux grandes enjambées. Dans la Bible, nous trouvons l’Amour indicible de Dieu qui y est caché. Dieu lui-même nous enseigne, nous guide vers la Terre promise dès ici-bas. Il répond à nos demandes. Il nous parle. La Bible nous aide à ouvrir nos cinq sens, qui parfois sommeillent. La Parole a cette action prodigieuse pour les éveiller, d’affiner l’odorat, le goût, la vue, l’ouïe, le toucher : « On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ; puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphata, c'est-à-dire, ouvre-toi. Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien. » Mc 7, 32-35. À tous, Jésus dit : « Éphata » pour agrandir en nous, l’espace ouvert par sa Parole. La bouchée, Parole vivante, n’est pas une histoire achevée déjà ancienne, finie, éteinte, morte. Au contraire, cette bouchée entre en nous. Elle opère dans l’espace de nos cœurs, une transformation dans notre propre histoire. En la laissant entrer en nous, elle la transfigure. La Parole s’adresse à tous, aux vivants d’aujourd’hui comme elle a parlé à ceux d’hier et parlera à ceux de demain. Elle est de tous temps. Elle est, elle était, et elle vient. La Parole est éternelle. Il nous faut juste la redécouvrir."

Chers amis, comment la redécouvrir ! Je vous invite à poursuivre ce cheminement en cliquant sur la suite du chapitre ci-dessous

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