La Miséricorde, source de guérison !

Publié le par Monique Guillon / La grâce de l'Unité

Le Christ miséricordieux venu sur Terre pour cette heure où de son Coeur jaillissent des flots de miséricorde. Il grandit auprès de Marie et Joseph.
Le Christ miséricordieux venu sur Terre pour cette heure où de son Coeur jaillissent des flots de miséricorde. Il grandit auprès de Marie et Joseph.
Le Christ miséricordieux venu sur Terre pour cette heure où de son Coeur jaillissent des flots de miséricorde. Il grandit auprès de Marie et Joseph.

Le Christ miséricordieux venu sur Terre pour cette heure où de son Coeur jaillissent des flots de miséricorde. Il grandit auprès de Marie et Joseph.

Chers amis,

D'année en année, nous renouvelons notre profession de foi lors de la nuit pascale. Pâques signifie passage. Dès aujourd'hui, par notre foi en Dieu, Père, Fils, Esprit, nous vivons le passage de l'ancien monde au nouveau monde. Ce monde qui nous semble loin, est en réalité très proche, tout proche... Saint Augustin le disait avec ses mots, il n'est point nécessaire de courir le monde. Notre monde baigne déjà dans l'autre monde, celui de l'au-delà, de l'éternité.

Bien tard je t’ai aimée, ô beauté ! 
Dans ces Confessions, Saint Augustin renvoie à son expérience de Dieu au jardin de Milan, un Dieu présent au cœur de l’homme : « Toi, tu étais plus intime que l’intime de moi-même, et plus élevé que les cimes de moi-même. » (III, 6, 11). 

Les Augustins de l'Assomption

Bien tard je t’ai aimée,
ô beauté si ancienne et si nouvelle,
 bien tard je t’ai aimée !
 Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
 et c’est là que je te cherchais,
 et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
 pauvre disgracié, je me ruais !
 Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
 elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
 si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !

Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
 tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
 tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi ;
 j’ai goûté, et j’ai faim et j’ai soif ;
 tu m’as touché et je me suis enflammé pour ta paix.

Quand j’aurai adhéré à toi de tout moi-même,
 nulle part il n’y aura pour moi douleur et labeur,
 et vivante sera ma vie toute pleine de toi.
 Mais maintenant, puisque tu allèges celui que tu remplis,
 n’étant pas rempli de toi je suis un poids pour moi.
 Il y a lutte entre mes joies dignes de larmes
 et les tristesses dignes de joie ;
 et de quel côté se tient la victoire, je ne sais.
 Il y a lutte entre mes tristesses mauvaises
 et les bonnes joies ;
 et de quel côté se tient la victoire, je ne sais.

Ah ! malheureux ! Seigneur, aie pitié de moi.
 Ah ! malheureux ! voici mes blessures, je ne les cache pas :
 tu es médecin, je suis malade ;
 tu es miséricorde, je suis misère.
 N’est-elle pas une épreuve, la vie humaine sur la terre ? […]
Et mon espérance est tout entière uniquement
 dans la grandeur immense de ta miséricorde.
 Donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux. […]
Ô amour qui toujours brûles et jamais ne t’éteins,
ô charité, mon Dieu, embrase-moi !

Confessions, X, 27, 38-29, 40
 BA 14, p. 209-213.

Les Augustins de l'Assomption

 Après l'épreuve de la Croix, la mort, vient par la résurrection de Jésus-Christ, la Vie éternelle - L'olivier, le rameau d'olivier est symbole de Paix.
 Après l'épreuve de la Croix, la mort, vient par la résurrection de Jésus-Christ, la Vie éternelle - L'olivier, le rameau d'olivier est symbole de Paix.
 Après l'épreuve de la Croix, la mort, vient par la résurrection de Jésus-Christ, la Vie éternelle - L'olivier, le rameau d'olivier est symbole de Paix.

Après l'épreuve de la Croix, la mort, vient par la résurrection de Jésus-Christ, la Vie éternelle - L'olivier, le rameau d'olivier est symbole de Paix.

En ce monde, le règne de l'Amour s'instaure petit à petit dans les cœurs ouverts à Dieu. En vivant de l'Amour-Charité, la gloire divine resplendit en nos êtres. Ainsi le nouveau monde se modèle. Il naît de l'intérieur de soi. Allez le chercher à l'extérieur peut être possible lors de pèlerinage. Nos cœurs parfois endurcis telles des pierres, peuvent se fendre dans de tels lieux. Leur sanctification et la lumière régnante ouvrent nos cœurs tel l'exemple cité dans le lien ci-dessous. 

Jésus lors de son Ascension.

Jésus lors de son Ascension.

Après l'octave de Pâques, tout le corps de l'Eglise dont la tête est le Christ, est affermi dans sa foi lors de la fête de la Divine Miséricorde. Sainte Faustine a eu la grâce de voir le cœur douloureux et aimant de Jésus. Durant sa première venue sur Terre, Jésus s'est fait doux et humble de cœur jusqu'à être immolé comme un doux agneau. Il a été le premier à vivre les Béatitudes et nous invite à prendre ce même chemin. Lors de sa seconde venue, la parousie, tous les êtres des Cieux et de la Terre, verront sa Gloire. Resplendissant de lumière divine, blanche et jaune, caressant et irradiant tous ceux dont les cœurs y sont ouverts, Jésus-Christ amènera sur ce monde, la Nouvelle Terre, la Nouvelle Jérusalem. Dans un temps indéterminé cela arrivera ! Mais nul ne connaît l'heure à l'exception de Dieu, le Père.

La Miséricorde de Dieu est la source d'Amour brûlant nos péchés, nos fautes. A l'image du bois dans l'âtre de la cheminée, enflammé, il brûle jusqu'à disparaît totalement. Mais sans la flamme, il reste rondin de bois. Nos péchés restent tant qu'ils ne sont pas embrasés dans la Miséricorde divine. Elle nous purifie de toutes souillures. Tel l'Enfant prodigue, prenons le chemin de la miséricorde. 

 

Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai,

j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Lc 15, 11-24

La Bible en ligne gratuit

Après cette rétrospection, la vraie source de Vie est donnée. Tout un chacun, dans nos parcours de vie, consciemment ou non, nous nous égarons de la route voulue du Père comme le fils prodigue. Par des temps de silence, d'oraison, nos pas vers Jésus en le sacrement de réconciliation, le vieil homme disparaît. Ce dépouillement nous mène à la Vraie VIE. La miséricorde de Dieu nous purifie et éclaire nos vies.

Chers amis, lecteur, lectrice,

En ce temps pascal marchons ensemble jusqu'à la fête de la Pentecôte en nous ajustant à la volonté du Père, par le Fils et dans le souffle de l'Esprit-Saint.

Bien en union de prière. Belle et sainte fête de la Divine Miséricorde.

Au nom de Jésus, que Dieu nous bénisse et nous garde dans la Paix.

Fraternellement. Monique Guillon / La grâce de l'Unité

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