Avant les écrits ! - L'Espérance dans la grâce de l'Unité

Publié le par Monique / La grâce de l'Unité

Un Sentier ! Marcher ! Avancer ! Au bout du chemin, une nouvelle direction !

Un Sentier ! Marcher ! Avancer ! Au bout du chemin, une nouvelle direction !

Chers amis, lecteur, lectrice,

Un jour, chacun, chacune, d'entre nous, peut se poser et être aux prises avec des questions existentielles ! En ce temps de confinement dû à l'émergence depuis quelques mois du coronavirus dévastateur, mortel, nombreux sont ceux qui s'interrogent ! Un vrai désastre ! Et une vraie remontée aux sources de la Vraie Vie... Dans notre société occidentale, parfois le rapport à la mort s'arrête à celle du corps. La mort est un passage mais pas une fin en elle-même. Par expérience, je sais que cela crée un vide. Même les croyants sont confrontés à l'absence physique. Or l'amour porté aux êtres qui s'envolent vers l'éternité, ne disparaît pas. Oh ! Combien j'aimerais que les écrits de Mgr Bougaud, réchauffent votre cœur, votre âme ! Nos chers disparus sont présents différemment... 

Espérance !

Ceux qui sont morts

La grande et triste erreur de quelques-uns, même bons, c’est de
s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas.


Ils restent. Où sont-ils ? Dans l’ombre ?
Oh non, c’est nous qui sommes dans l’ombre.
Eux sont à côté de nous sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas parce que le nuage obscur nous enveloppe,
mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de
gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
O consolation ineffable, les morts sont des invisibles,
ce ne sont pas des absents.

 

J’ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent.
Le voici : c’est la foi à cette présence réelle et ininterrompue de nos
morts chéris. C’est l’intuition claire, pénétrante
que par la mort ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents,
mais vivants, près de nous ; heureux, transfigurés, et n’ayant perdu
dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme,
ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour ;
ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments,
grandi de cent coudées. La mort pour les bons est la montée
éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l’amour.
Ceux qui jusque-là n’étaient que des chrétiens ordinaires,
deviennent parfaits ; ceux qui n’étaient que beaux deviennent bons ;
ceux qui étaient bons deviennent sublimes !

Mgr BOUGAUD

 

Dans notre société judéo-chrétienne, le sens premier semble avoir été perdu. Plus que des lois à suivre, des rituels à exécuter, notre âme et notre cœur - s'ils s'ouvrent à l’Amour incommensurable du Dieu trois fois saint - sont les réceptacles, les dépositaires, les tabernacles, de l'Amour Divin.

Alors en ce temps de confinement, sans trop savoir où cela va nous conduire, chacun, chacune, changent ses habitudes ! Cette obligation de confinement est à vivre pour sauver des vies ! Celle de proches, d'amis, les nôtres, d'étrangers !

Cela nous ramènent à notre humble condition humaine ! J'aimerai vous partager, puisque notre temps est occupé différemment, un vécu qui date de bientôt dix ans. Il m'a fait prendre une nouvelle direction, un nouveau sens de la vie ! Cette direction en suivant ce sentier, nous, "un groupe de personnes", a fait découvrir un émerveillement sur une vie insoupçonnée cachée en nous-mêmes… Découvrir, se découvrir, se dénuder intérieurement, c'est ce que je vais humblement vous offrir dans les articles suivants.

Bien fraternellement. Monique Guillon / La grâce de l'Unité

Publié dans L'Espérance

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