1, chapitre 5, 4 - La traversée de la mer de Galilée

Publié le par Monique G. / La grâce de l'Unité

La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines  !
La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines  !
La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines  !
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La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines  !
La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines  !

La traversée de la mer de Galilée, paix, joie, unité divines !

Chers amis, venez vivre avec nous, un "lâcher prise" des choses terrestres pour pénétrer dans une dimension extraordinaire de  Paix divine.  D'une rive du lac à une autre, cet air au nectar divin nous pénètre en dissipant les ténèbres présentes en ou autour de nous... Nous sommes tout simplement BIEN.

"Hicham nous dépose face à un embarcadère. Arrivés sur le ponton, notre groupe, le dernier de cette journée à devoir effectuer la traversée de Tabgha à Guinossar, attend d’embarquer. Au loin, nous apercevons une barque se dirigeant vers nous. Arrivée à notre hauteur, l’un des trois hommes noue les cordes d’amarrage au poteau d’accostage. Puis en file indienne, chacun monte sur une passerelle mobile déposée entre le ponton et l’embarcation. Les trois marins nous saluent dès notre montée à bord. Nous prenons place, les uns sur la banquette fixée le long du bastingage, les autres sur des chaises installées en son centre, d’autres restent debout appuyés le long des garde-fous. Les cordes d’amarrage retirées, les premiers remous nous éloignent du rivage. L’un des marins demande dans un fort accent local : « Français ! » Après notre réponse par l’affirmative, le drapeau français est monté sur l’un des mâts de cette large gabare couverte. Au même moment, l’hymne national français retentit. Le silence se fait lors de cette surprise. Après le Padre nous ramène à certaines des scènes vécues sur ce lac et ses rives : « Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait ; il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barques, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent : Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n'avez-vous point de foi ?  Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? » Mc 4, 36-11. « Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadarémiens. Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et possédé d'un esprit impur. Cet homme avait sa demeure dans les sépulcres,et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne. Car souvent il avait eu les fers aux pieds et avait été lié de chaînes, mais il avait rompu les chaînes et brisé les fers, et personne n'avait la force de le dompter. Il était sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant et se meurtrissant avec des pierres. Ayant vu Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui, et s'écria d'une voix forte : Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t'en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas. Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur ! Et, il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays. Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux. Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer : il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer. Ceux qui les faisaient paître s'enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion, assis, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. » Mc 5, 1-15.

   Après le Padre nous explique : « Dès l’antiquité et encore au temps de Jésus, les anciens considérèrent les eaux comme les lieux de monstres, des forces du mal. Pour les contemporains du Christ, le porc est un animal impur. »

 

   Le Padre nous remémore un autre passage sur ce lac : « Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart ; et, comme le soir était venu, il était là seul. La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire. À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C'est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur ! Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu. Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth. » Mt 14, 22-34. Nous flottons sur ces eaux. L’embarcation glisse paisiblement.

 

   Les paroles du Padre parviennent à nos oreilles : « Le passage de la tempête apaisée en Marc et Matthieu relate les mêmes événements. Quand Pierre regarde le Christ, il est entièrement plongé dans ce regard à regard. Et il peut marcher sur les eaux car il est inondé de la présence du Christ. Or Pierre entend la violence du souffle du vent et tourne son regard vers les eaux agitées. En voyant les remous de l’eau, la peur s’empare de lui. À cet instant, il s’enfonce dans les eaux. Son regard s’est dévié de la Source de vie. Pierre crie. Instantanément Jésus le saisit. Le Christ nous tend la main à chacun et désire nous sauver aussi. Cette main tendue rappelle celle écrite sur certaines icônes de la Résurrection. Jésus est la Résurrection et la Vie. Un jour, dans notre vie, nos audaces passeront par sa main. Et à ce moment-là, notre regard plongera dans le sien. Le temps de l’épreuve consolide notre foi. Une femme dépeinte dans le Nouveau Testament nous montre la voie à suivre, Marie, mère de Dieu et des hommes. Elle ne se regarde jamais et regarde son fils constamment. Elle médite toutes choses en son cœur jusqu’au pied de la croix. Le centurion qui transperça le côté droit du Christ, a été submergé d’Amour par l’Eau et le Sang coulant de la plaie : “Vraiment celui-là était le Fils de Dieu.” Mt 54, 27c. Son regard, son cœur, tout son être, ont été d’un coup dégagés de tous les voiles lui cachant la lumière divine qui le remplit entièrement. Il mourut en martyr. Ce regard à regard, cette main tendue, sont offerts à tous et chacun. »

 

   Une Paix divine émane de cet endroit fluide où notre embarcation flotte au grès du vent. Les remous de l’eau nous bercent. Notre regard absorbe toutes les richesses de la nature, de ces coteaux sur lesquels des édifices sont construits et où la végétation fleurit. Le ciel se colore de teintes plus nuancées par le coucher du soleil. Dans cette atmosphère, sur ces eaux où Jésus-Christ et saint Pierre ont marché, nous avons la révélation que Dieu a la victoire sur tous maux de la Terre. Devenu une évidence, nous nous sentons portés par les flots de cette eau paisible. Arrivés dans une autre dimension, nous en oublions notre corps. La Puissance de l’Esprit Saint est plus présente en nous que celle du monde. Les Cieux se sont ouverts à nous sur cette Terre, en ce lieu hautement symbolique du lac de Galilée. Un merveilleux coucher de soleil se reflète dans ces eaux. Aucune peur, aucun nuage de désunion n’existe. Plongés dans un silence habité de paix, de joie, d’unité, une extase invisible nous habite, tous. Ce règne de paix est présent en chacun, et l’unité sublime notre vie. Nous sommes tous et nous sommes Un. Nous voguons dans une même respiration divine en goûtant au Ciel. À cet instant, plus rien ne compte sinon de se laisser porter au grès des flots. Certains appuyés sur la rambarde ont leurs jambes pendantes vers l’extérieur. Les rayons de lumière terrestre et divine, déferlent sur nous en cette fin de journée. Cette communion, cette intercommunication de Dieu en nous et entre nous, ce regard à regard, sur ces eaux, est insondable. Notre être est comblé comme jamais nous n’aurions pu l’espérer. Nous sommes venus faire ce pèlerinage. Et Dieu nous a visités de plus en plus en profondeur chaque jour, pour arriver à ce moment d’extase puisque nos pieds ne touchent plus terre ! Nous sommes tout simplement BIEN."

 

 Ensemble, sans voir, nous croyons par la grâce de la bonté du Seigneur… Présents à sa présence bien réelle mais invisible des yeux de chair, notre vie éternelle est déjà commencée… La Présence divine est perçue uniquement par le cœur et l'Âme. Tous, nous ne formons qu'une unité d'Amour, insérée dans le feu de l'Amour de Jésus de Nazareth, le Ressuscité !

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