2 chapitre 3, 6 - La visite du Saint-Sépulcre et la Rencontre

Publié le par Monique Guillon / La grâce de l'Unité

La pierre de l'onction / La façade de la chapelle de l'ange et celle de l’inhumation  avec la pierre tombale  /  L'oeuvre d'art au-dessus de l'autel Sainte Marie-Madeleine et les œuvres d'art / L'oeuvre d'art dans la chapelle dite de l'invention de la Croix /  Dans le Catholicon, la base du rocher du Golgotha (la Rencontre) derrière une vitre / Le sommet du Golgotha, Jésus sur l'arbre de la Sainte Croix
La pierre de l'onction / La façade de la chapelle de l'ange et celle de l’inhumation  avec la pierre tombale  /  L'oeuvre d'art au-dessus de l'autel Sainte Marie-Madeleine et les œuvres d'art / L'oeuvre d'art dans la chapelle dite de l'invention de la Croix /  Dans le Catholicon, la base du rocher du Golgotha (la Rencontre) derrière une vitre / Le sommet du Golgotha, Jésus sur l'arbre de la Sainte Croix
La pierre de l'onction / La façade de la chapelle de l'ange et celle de l’inhumation  avec la pierre tombale  /  L'oeuvre d'art au-dessus de l'autel Sainte Marie-Madeleine et les œuvres d'art / L'oeuvre d'art dans la chapelle dite de l'invention de la Croix /  Dans le Catholicon, la base du rocher du Golgotha (la Rencontre) derrière une vitre / Le sommet du Golgotha, Jésus sur l'arbre de la Sainte Croix
La pierre de l'onction / La façade de la chapelle de l'ange et celle de l’inhumation  avec la pierre tombale  /  L'oeuvre d'art au-dessus de l'autel Sainte Marie-Madeleine et les œuvres d'art / L'oeuvre d'art dans la chapelle dite de l'invention de la Croix /  Dans le Catholicon, la base du rocher du Golgotha (la Rencontre) derrière une vitre / Le sommet du Golgotha, Jésus sur l'arbre de la Sainte Croix
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La pierre de l'onction / La façade de la chapelle de l'ange et celle de l’inhumation avec la pierre tombale / L'oeuvre d'art au-dessus de l'autel Sainte Marie-Madeleine et les œuvres d'art / L'oeuvre d'art dans la chapelle dite de l'invention de la Croix / Dans le Catholicon, la base du rocher du Golgotha (la Rencontre) derrière une vitre / Le sommet du Golgotha, Jésus sur l'arbre de la Sainte Croix

Chapitre précédent : La messe de la Passion

Chers amis, lecteur, lectrice,

Au cœur de ce qui fut jadis à l'extérieur des remparts de la ville, nous imaginons le mont du Golgatha, l'inclinaison rocheuse, la carrière de pierre abandonnée et le jardin ! Aujourd'hui, dans le brouhaha de la foule errante dans les allées, les diverses chapelles, les escaliers, l’édicule et sa rotonde, notre vue doit s'adapter à autre chose !

Chers amis, avec nous, venez découvrir ce lieu imprégné de souffrances et  de la Résurrection du Christ, Jésus de Nazareth ! 

Le schéma du site de la tombe du Christ

Le schéma du site de la tombe du Christ

"Dans l’entrée et les allées du Saint-Sépulcre, la foule est bruyante à l’image des halls de gare. Beaucoup de bruit s’échappe des diverses files d’attente. Les deux plus importantes sont l’une pour pénétrer dans le tombeau du Christ, lieu de sa Résurrection et l’autre dans l’escalier pour atteindre le Golgotha. Cette foule investit tous les coins et recoins de la basilique. Évidemment quand les gens arrivent au sommet du Golgotha, dans la tombe de la Résurrection du Christ, dans les chapelles, instantanément le silence descend sur les lèvres jusque dans les cœurs. Lors de ce temps libre, nous partons découvrir tous ces lieux de souffrance, d’abandon du Christ en obéissance au Père, et la pierre tombale d’où il ressuscita.

 Accompagnée d’une amie, nous débutons par la rotonde de l’Anastasis. À l’arrière de l’édicule du tombeau se trouve une mini-chapelle copte. En face dans les murs, nous entrons dans une chapelle Jacobite. Derrière celle-ci, des cavités creusées dévoilent deux tombes vides du Ier siècle. L’une d’elles est dite la tombe de Joseph d’Arimathie. Puis contournant l’un des côtés de la rotonde, nous arrivons près de l’entrée du tombeau où se situe l’espace du Cœur latin. Ensuite nous passons devant l’autel Sainte-Marie-Madeleine au-dessus duquel une œuvre d’art fixée au mur la représente une main tendue vers le Ressuscité. En vis-à-vis, une large partie du mur est recouvert d’un grand orgue aux tuyaux impressionnants. Laissant sur notre gauche la chapelle franciscaine vue plus tôt, nous avançons jusqu’au fond de l’allée des arches de la Vierge-Marie. Puis en silence nous pénétrons dans la chapelle de la Sainte-Prison. Ce lieu confiné, éclairé par de hauts cierges de chaque côté de l’autel, nous appelle au recueillement. Dans la pénombre de petits cierges brillent sur un reposoir. En sortant, nous passons devant la chapelle grecque Saint-Longinus, centurion converti en entendant le cri de Jésus sur la croix : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » Mt 27, 54. Poursuivant notre marche dans l’allée dessinant une courbe, nous prions face à l’autel de la chapelle arménienne du partage des vêtements. La foule se souvient qu’ici, Jésus fut dénudé. Après un arrêt silencieux, nous descendons un large et imposant escalier qui semble descendre dans les entrailles de la terre. Sa base est l’entrée de la crypte Sainte-Hélène qui par son large volume contraste avec ceux des mini-chapelles. Spacieuse, haute de plafond, elle est agrémentée de tableaux iconiques, de lampes et autres décorations. Le brouhaha y est léger et une majorité de visiteurs sont recueillis. Après un temps de contemplation, le passage de petites marches vers l’extrémité droite nous amène dans un espace réduit. Parmi la foule, nous sommes confinées dans la chapelle dite de l’invention de la Croix. Cependant l’espace y est beaucoup plus volumineux que les minis-chapelles vues précédemment. En ce lieu, la tradition dit que sainte Hélène y déterra les bois de la croix. En prière parmi de nombreux pèlerins et visiteurs, notre regard se fixe sur une œuvre d’art figurant une croix. Cette œuvre est scellée au sol et protégée par des barres de fer d’environ un mètre de haut. Et de nouveau, nous traversons la crypte pour pénétrer à l’opposé de cette chapelle, dans une carrière antique. Puis par un passage dans l’une de ses parois, nous entrons dans la chapelle de saint Vardan, l’un des plus grands chefs militaires et spirituels de l’Arménie ancienne, mort en 451 apr. J.-C. Le temps s’écoule. Revenues en haut du grand escalier dans l’arrondi de l’allée circulaire, l’extérieur des murs du chœur grec du Catholicon, église principale d’un monastère orthodoxe, se trouve face à nous. Poursuivant notre découverte, après quelques pas nous prions devant l’autel de la mini-chapelle de la colonne des injures. Ensuite avançant dans l’allée, nous finissons le contournement du Catholicon en passant du cœur latin à l’autel Sainte-Marie-Madeleine.

 

   La Rencontre

   Revenues à notre point de départ, nous arrivons face à l’entrée du Catholicon. Nous la franchissons. Des personnes prient, debout, assises, à genoux. Mon amie et moi-même assises sur des sièges situés le long d’un mur, nous prions. Face à nous, derrière une épaisse vitre centrée dans l’une des parois du Chœur grec, un morceau de la base du rocher du Golgotha apparaît. Nous le fixons. Cette partie du rocher de même composition que la cime où Jésus a été crucifié, nous interpelle. Notre regard tourné vers la roche, rejoint notre cœur qui bat en nous tel un transpercement de notre propre cœur épousant celui du Christ. Ce roc nous le regardons et il nous rapproche de plus en plus de Jésus-Christ souffrant. Nous y rencontrons un signe de sa présence réelle comme si son visage venait à nous par son regard d’Amour. Nous vivons une Rencontre riche en puissance et en grâce dans la douceur du Ressuscité. Notre Sauveur crée un lien d’amour indissoluble avec ses bien-aimées. Cette révélation, nous l’avons reçue et accueillie au même instant, ensemble, et pourtant chacune séparément. Au cours de cette profonde intimité avec le Christ, une procession de prêtres orthodoxes entre pour préparer une célébration. Comblées de paix, de joie, d’unité, engendrées par et dans la bonté et la beauté du Père, du Fils et de l’Esprit saint, assoiffées de l’Amour divin, nous remontons au pied de la Croix en haut du Golgotha. Nous traversons le chœur latin, et grimpons l’escalier, noir de monde. Proches du sommet du Golgotha, une légère inclinaison reste à monter. Serrées dans la foule compacte, nous ne nous déplaçons que très lentement. Priant dans l’espace nommé la chapelle latine de la crucifixion, une porte s’ouvre à sa droite vers la chapelle franciscaine de Notre-Dame des sept douleurs, dite des Francs. Entassés les uns contre les autres dans cette marée humaine, nous stationnons face au lieu de la crucifixion dans la chapelle grecque du Calvaire. Nous progressons de droite à gauche vers la chapelle de la crucifixion prolongée de l’autel du Calvaire, puis celui du Stabat Mater et l’autel de la crucifixion. Ces autels et chapelles latine et grecque occupent une seule et unique surface sans cloisonnement. Dans la foule silencieuse, priant quelque soit notre confession religieuse, une unité de compassion et de prise de conscience réelle de la crucifixion de J.-C., se vit. Lui, le Roi des Juifs, a accepté cette mort pour la libération de nos péchés afin de nous ouvrir la porte de la Vie éternelle. Marie-Brigitte et moi-même, recherchons un coin refuge pour rester un peu plus longtemps au pied de la Croix, et goûter cet Amour qui coule du cœur du Christ. Tout comme l’âme et le cœur du centurion, nos âmes et cœurs s’ouvrent plus largement à son indicible Amour. Nous avons la révélation que Jésus, cet homme, est vraiment le Fils de Dieu. En vérité, venir au plus près de lui, de son inimaginable Amour au pied de la Croix est plus parlant, édifiant, que toutes les homélies, les enseignements entendus depuis l’enfance.

 

   Ensuite après un temps sans temps, emplies d’une paix et d’une joie, intérieures indicibles, nous nous décidons à descendre.  Arrivées devant la pierre de l’onction, nous voyons près de l’un des battants de la porte d’entrée, des gardiens orthodoxes surveillant les allers et venues des gens. Enfin, après cette découverte des chapelles et annexes du Saint-Sépulcre, nous ressentons la soif d’aller prier au plus près de la pierre tombale du Ressuscité à l’intérieur de l’édicule. À peine à un mètre de l’extérieur de l’édicule, nous grossissons le flot de ceux qui patientent dans la rotonde de l’Anastasis. La file est longue et atteint presque la mini-chapelle copte. Ce n’est pas une file indienne. À l’arrière, elle s’étale sur cinq à sept personnes de front et mesure plusieurs mètres de long. Dès l’approche de l’entrée dans la chapelle de l’ange, chambre d’inhumation, précédant la tombe du Christ, la foule est plus compacte. Elle s’agglutine contre des barrières métalliques bleu foncé où est inscrit “Police” en blanc et en trois langues. À ce niveau, un étranglement se forme vers l’entrée de l’édicule. Le front de file passe obligatoirement à deux personnes. Bien que présents dans un sanctuaire, des personnes essayent de grappiller des places. Après une longue attente, mon amie et moi-même, compressées dans cette foule, nous arrivons face à la chapelle de l’ange. Au moment d’entrer, les gardiens orthodoxes gérant le flux, nous font signe de ne pas entrer. Ils nous disent que la visite est finie car la basilique va être fermée. Interloquées, parmi la foule nous nous laissons entraîner vers l’esplanade. La nuit est tombée. Demain, nous reviendrons pour prier au plus près de la pierre où Jésus-Christ ressuscita des morts."

 

Chers amis, accompagnez-nous ! Nous pensons que la journée est finie car la nuit est tombée ! Or la lumière du Christ reste présente en nous, jour et nuit. Cette Lumière est alimentée par nos œuvres, actes simples de la vie... Et nous partons justement pour vivre ces petites choses de la vie qui embellissent nos vies...

Fraternellement. Monique Guillon / La grâce de l'Unité

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