2 chapitre 2, 2 - Jérusalem, les murailles et ses portes
Jérusalem, la porte de Jaffa, la porte dorée murée, la porte de Sion, la porte de Damas, une pancarte "Bienvenue à Jérusalem"
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Des tableaux des anges et des rois mages avant d'entrer dans la grotte / La crèche, l'autel de la nativité "au sol une étoile à quatorze branches figurant le lieu exact où Jésus est né.", la...
2 chapitre 2, 1d - Bethléem, la grotte de la Nativité, l'église Ste Catherine, la grotte St Jérôme, le couvent St Joseph, le passage du mur - La grâce de l'Unité
Chers amis,
Le cœur joyeux, vous avec nous, roulons sur les routes de la Terre sainte. Bientôt, Jérusalem va nous dévoiler ses trésors ! Bien sûr, ceux vus par tous les touristes, historiques, archéologiques, architecturaux, religieux et végétaux ! Pour nous, venant du désert, comblés de la rencontre personnelle avec Jésus de Nazareth, d'autres éclats de richesse nous attendent ! Ce sont des trésors qui se fondent en un seul, celui dès cette terre de la Jérusalem céleste (voir citations bibliques ci-dessous). Déjà, au pied de l'actuelle muraille, nous arrivons !
" De retour à Jérusalem, nous tournons autour de la vieille ville délimitée par ses remparts. Le guide nous apprend : « La vieille ville et sa muraille font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Au cours des siècles, des murailles successives ont existé. Elles ont été percées de portes. À présent la majorité est franchissable. La plus récente est la nouvelle porte parfois appelée la porte de Hammid, trouée en 1887, dans la partie occidentale de la muraille-nord à la demande d’un ambassadeur français. Elle facilite les allers et venues entre les institutions chrétiennes françaises et le quartier chrétien. Dans le milieu de cette muraille se trouve la porte de Damas menant à cette ville. Elle est appelée par les Juifs la porte de Sichem, première capitale du royaume d’Israël. Des anciens la nomment la porte de la colonne. Aux premiers siècles de notre ère, au centre d’une place proche de cette porte trônait une colonne. Dans la partie orientale des remparts, un passage a été baptisé la porte d’Hérode. Les chrétiens du Moyen Âge pensaient que dans ce quartier, son palais y était construit. Néanmoins des habitants préfèrent l’appeler la porte des fleurs ou des brebis. Elle donne accès au quartier musulman. Dans la partie nord de la muraille-est, la sortie de la vieille ville se fait par la porte des Lions. Elle permet d’aller vers le mont des Oliviers. Des félins l’ornent. En réalité, l’artiste a sculpté des léopards. Cette percée se nomme aussi la porte des tribus, de Saint-Étienne, de Sainte-Marie, de Josaphat. Au centre de la muraille-sud, la porte de Sion donne accès à ce mont et au quartier arménien. Ses murs sont criblés de trous de projectiles d’armes datant de la première guerre israélo-arabe de 1948-1949. Certains l’appellent la porte de David. Ce roi aurait été enterré sur le mont. Au milieu de la muraille-ouest a été percée la porte de Jaffa menant à cette ville. Elle est souvent privilégiée par les pèlerins pour monter à la vieille ville. Certains Juifs la nomment la porte de la Tour de David ou des amis. Enfin située au sud-ouest du quartier juif, une petite porte, celle des tanneurs, longtemps ignorée, a été dégagée après la guerre des Six Jours en juin 1967. Les piétons l’empruntent par une passerelle. Jadis, autour d’elle, les tanneries se concentraient. Son nom est lié au passage des tanneurs jugés impurs par la société judaïque et mis à l’écart. À une quinzaine de mètres de celle-ci, se trouve la porte des immondices ou du fumier. Autrefois, les gens la passaient pour aller déverser leurs détritus en ce lieu précis du pied de la colline dans la vallée dite du Hinnom ou de la Géhenne. Pour les Juifs, la Géhenne au sens biblique désigne le séjour des damnés. Cette porte a été appelée la porte des Maghrébins lors de la domination musulmane. Par elle, l’accès au quartier musulman, musulmans issus du Maghreb, était aisé. Elle est proche du mur des lamentations. Jadis d’autres portes ont été passantes. Maintenant elles sont emmurées. Près de cette porte du fumier, en sortant de la ville et sur la gauche, se trouvait la porte de la fontaine ou de la source : “À la porte de la source, ils montèrent...” Ne 12, 37a. "L’une de ces portes est la porte de la vallée ou de Suse qui menait à cette ville : “Je sortis de nuit par la porte de la vallée...” Ne 2, 13a. Par elle, les gens descendaient à la vallée du Cédron. Une autre, la porte de Houldah permettait d’accéder à la partie sud du temple. Conçue de deux passages voûtés reliés par un pilier, sa traversée s’y faisait soit sous deux arches pour l’un, soit sous trois pour l’autre. La prophétesse Houldah citée dans les livres des rois, vivait en ce quartier. Au centre de la muraille-est, la porte dorée ou de la miséricorde a été érigée, puis murée. D’après la tradition, Jésus s’y est élevé au ciel et aux temps fixés par Dieu, il y réapparaîtra. Jusqu’au XVIIIe siècle, Jérusalem n’est que la vieille ville protégée par sa muraille et ses douze portes. Aujourd’hui, elle renferme deux clivages, l’un avec deux quartiers, chrétien et musulman, l’autre avec ceux, arménien et juif. »
En arrivant sur le grand axe de circulation de Jérusalem à treize heures quarante, un embouteillage le paralyse. Hicham ouvre les portes du car près de l’esplanade de la porte de Sion. Nous descendons…"
" Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël : à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau." Apo 21, 10b-14
"Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses." Phil 3, 20-21
"C'est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés! " Phil 4, 1
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Céleste Jérusalem
Cher lecteur, chère lectrice, descendez avec nous et mettons, ensemble, nos pas dans ceux du Christ au sein de cette cité pour monter sur la montagne de Sion...
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2 chapitre 2, 3 - Notre montée au mont Sion, le Cénacle - La grâce de l'Unité
La porte de Sion / La "ruelle bordée de hauts murs" / L'inscription / L'intérieur du Cénacle / La terrasse / Le panorama vu de la terrasse Chers amis, Vous avec nous, nos pas résonnent dans la ...
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